Entre Vaudémont et Sion
Découvrir les richesses patrimoniales et environnementales de la colline
http://www.lesrandonneursdusaintois.fr/medias/files/brochure-sur-la-colline-de-sion.pdf
Le monument Barrès
« D’où vient la puissance de ces lieux ? La doivent-ils au souvenir de quelque grand fait historique, à la beauté d’un site exceptionnel, à l’émotion des foules qui du fond des âges y vinrent s’émouvoir ? Leur vertu est plus mystérieuse. Elle précéda leur gloire et saurait y survivre. Que les chênes fatidiques soient coupés, la fontaine remplie de sable et les sentiers recouverts, ces solitudes ne sont pas déchues de pouvoir. La vapeur de leurs oracles s’exhale, même s’il n’est plus de prophétesse pour la respirer. »
Maurice BARRES, La Colline inspirée. Romans et voyages. Paris, Robert Laffont, 1994, p. 574.
Ce monument a été érigé à la mémoire de Maurice Barrès, né à Charmes en 1862, homme politique et écrivain reconnu comme l’un des plus grands prosateurs français. Son œuvre majeure est « La colline Inspirée » notamment sa description des paysages de la colline au chapitre XIV.
Ce monument représente une lanterne des morts, comme on trouve souvent en Charente : celle de Fenioux a servi de modèle. Il a été inauguré le 23 septembre 1928. Trois citations sont gravées à sa base notamment : « L’horizon qui cerne cette plaine, c’est celui qui cerne toute vie. Il donne une place d’honneur à notre soif d’infini en même temps qu’il nous rappelle nos limites » La Colline Inspirée
https://fr.wikipedia.org/wiki/Monument_Barr%C3%A8s
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Colline_inspir%C3%A9e
La table d’orientation
Aire d’envol des parapentistes
Si les conditions météo sont favorables (Vent chaud du Sud-Ouest) vous aurez peut-être la chance de voir le décollage, quasi féérique, de parapentistes.
Le rempart néolithique et la grotte des Chambrettes
Dans le virage proche du monument Barrès on distingue une levée de terre qui, à l’époque néolithique (-5 000 avant notre ère), barrait totalement l’éperon de Vaudémont et l’isolait du plateau de Sion. Les archéologues ont recueilli un abondant matériel de cette époque. En contre-bas un petit sentier pédestre conduit à des grottes dont il est tentant de faire un rapprochement avec le rempart ?
La pelouse calcaire : un espace naturel sensible
Cette pelouse est un milieu naturel préservé qui permet d’observer une végétation et une faune à affinités méridionales notamment des orchidées à la fin du printemps. C’est également un lieu d’envol pour les parapentistes les jours ensoleillés de vent du Sud.
- http://www.citedespaysages.meurthe-et-moselle.fr/les-espaces-naturels-sensibles/autour-de-toul-et-saintois/la-pelouse-de-sion-vaud%C3%A9mont
- http://meurthe-et-moselle.fr/actions/transition-%C3%A9cologique/les-espaces-naturels-sensibles/pelouses-et-vergers-de-la-colline-de
- http://meurthe-et-moselle.fr/sites/default/files/ConseillerDept/InfositeSion1.pdf
Le saut de la Pucelle
Ce lieu-dit est situé légèrement à l’écart de la route départementale. Son accès se trouve, en allant de Vaudémont à Sion, quelques centaines de mètres après le monument Barrès, sur la gauche, en allant vers Sion. Le sentier d’accès démarre à une table de pique-nique et conduit au bord d’une petite falaise.
La légende dit qu’une jeune princesse qui retournait, sur son cheval blanc, de Sion à Vaudémont, se précipita du haut de la falaise pour échapper à un poursuivant. Elle aurait imploré Notre-Dame de Sion qui vint à son secours. Elle aurait saisi, dans le ciel, une poignée d’étoiles qu’elle jeta dans les yeux du cavalier.
La butte aux étoiles de Sion
Cette butte, située en face la Croix Saint Margueritte, dans laquelle les visiteurs grattent à la recherche des fameuses « étoiles de Sion » provient d’amoncellements de terre et de pierres poussés par les tractopelles des troupes américaines, en 1945, afin de réaliser un terrain d’aviation proche de Tantonville.
Cet amoncellement renferme des fossiles appelés « Etoiles de Sion ». Ils sont des fragments d’animaux fossilisés : les encrines ou crinoïdes. Ils vivaient sur les fonds marins, à la période du Jurassique, lorsqu’une mer chaude recouvrait la région.
A la fin de l’ère tertiaire, la violence du plissement alpin, consécutif la tectonique des plaques africaine et européenne, relève les bordures du Bassin Parisien. Après émersion et érosion les couches légèrement inclinées déterminent une succession de plaines te de côtes caractéristiques du paysage lorrain. La colline de Sion est une butte témoin détachée de la côte de Moselle.
Les tailles de ces « étoiles » sont variables, selon les périodes d’origine, allant du sinémurien (- 195 millions d’années) au pied la colline (Vers Chaouilley) au Bajocien au sommet (-170 millions d’années), notamment à la butte aux étoiles, située proche de la Croix Sainte-Margueritte.
Des fossiles de différentes espèces d’encrines sont visibles dans un espace d’interprétation à la Cité des Paysages de Sion.
La Croix Sainte Marguerite
Cette croix a été érigée par le Duc de Lorraine Henri II vers 1622 en hommage à Marguerite de Gonzague, son épouse. Le socle porte sur sa face les armes de Lorraine et de la famille des Gonzague. Renversé à la Révolution ce monument fut restauré en 1898 ; sur les côtés figurent les armes de Vaudémont et des Oblats (Congrégation de religieux missionnaires qui ont animé le sanctuaire de Sion pendant 150 ans).
A l’entrée de Sion, le lieu-dit Les Grands Champs
A l’arrivée sur le carrefour de Sion, l’itinéraire longe un ancien cimetière mérovingien, daté du VIème S puis traverse un ancien rempart gaulois qui protégeait le site de Sion.
